Les entreprises pharmaceutiques Roche et Novartis ont fait recours au Tribunal administratif fédéral (TAF) contre la baisse du prix de plusieurs médicaments imposée par le Conseil fédéral. Pour le gouvernement, seuls les prix pratiqués à l’étranger doivent encore faire référence.

Au printemps, le gouvernement a revu les modalités de la comparaison des tarifs des médicaments helvétiques avec ceux pratiqués hors des frontières. La comparaison avec des produits équivalents a été limitée. Elle ne se fera que si le médicament suisse n’est pas disponible dans le pays de comparaison, ce qui n’est pas courant.

Entre temps, l’Office fédéral de la santé publique (OFSP) a pris les mesures ad hoc. Les nouvelles règles devraient permettre d’économiser 240 millions de francs par an, estime le Conseil fédéral.

Le site Internet «Infosperber.ch» a annoncé vendredi que Roche et Novartis ont fait recours auprès du TAF contre les baisses de prix imposées pour plusieurs médicaments. Les porte-parole des deux sociétés ont confirmé que les produits suivants sont concernés: pour Roche l’Actemra (rhumatisme), le Cellcept (transplantation rénale) et le Pegasys (hépatite B), et pour Novartis le Glivec (leucémie) et le Myfortic (tranplantation rénale). (ATS)