violence
Après plusieurs plaintes pénales dénonçant des mesures coercitives disproportionnées prises à l'encontre des requérants d'asile, les autorités ont décidé d'installer davantage de caméras de sécurité dans les centres fédéraux

La Confédération va étendre la surveillance vidéo dans les centres d'asile fédéraux au cours des prochains mois. Des caméras supplémentaires seront installées à l'extérieur et à l'intérieur des locaux. Cela vise notamment à prévenir la violence.
Bien que les caméras ne servent pas exclusivement à prévenir la violence, elles pourraient aussi être utilisées pour élucider les agressions en plus de leur effet préventif, a indiqué lundi Reto Kormann, porte-parole du Secrétariat d'Etat aux migrations (SEM) confirmant une information de radio alémanique SRF.
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Uniquement dans les pièces communes
Le SEM se base sur les modifications de la loi sur les étrangers, entrées en vigueur le 1er avril 2020, selon lesquelles les enregistrements vidéo des centres peuvent être conservés pendant quatre mois et utilisés dans le cadre de procédures administratives ou pénales. Ils ne peuvent toutefois être analysés que par les autorités pénales.
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Lors de l'installation des caméras, le SEM tient compte de la vie privée, a précisé M. Kormann. La surveillance des douches, des toilettes, des chambres à coucher et des autres pièces similaires est donc «strictement interdite». Dans les zones communes «dans lesquelles il ne peut être question de vie privée et d'intimité», elle est possible, note le SEM.
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