Pourtant Ueli Forster a rappelé que les attentes d'economiesuisse face à la politique visent quatre secteurs qui ont une grosse influence sur le retour du pays vers la croissance:
L'assainissement et la consolidation des budgets publics avec une diminution de la quote-part de l'Etat.
La mise en place d'un système de formation et de recherche performant.
La réalisation d'un marché ouvert, en particulier s'agissant des monopoles de La Poste, des CFF, de l'énergie, etc. afin de faire baisser les prix.
L'ajustement du système de sécurité sociale aux possibilités de croissance de l'économie.
Or, regrette le patron d'economiesuisse, par son incurie en matière financière et fiscale, la Suisse voit la qualité de son site diminuer par rapport à d'autres pays plus ouverts aux réformes. Ueli Forster a aussi critiqué le train de mesures de croissance pris par le Conseil fédéral en février 2004, qu'il estime trop vague dans certains secteurs importants comme la politique agricole, les services, la formation et la recherche entre autres. Selon lui, le paquet fiscal du 16 mai est un élément pour la mise en place d'un système fiscal plus favorable à l'économie.
Enfin Ueli Forster, qui veut l'unité derrière le Conseil fédéral jusqu'à la fin des négociations, a qualifié d'irresponsable l'intervention des cantons dans la politique européenne. Economiesuisse, qui ne voit pas la nécessité d'une adhésion, estime que la Suisse doit garder intacte et utiliser au mieux sa capacité de négocier avec l'Europe. Elle tient les négociations bilatérales pour la meilleure option afin d'élargir et d'approfondir les relations de la Suisse avec l'UE.