La Commission des affaires juridiques du Conseil des Etats a mis un peu d’eau dans son vin s’agissant de la définition du viol. L’idée étant de sortir de l’affrontement qui oppose les deux Chambres. Celle des sénateurs avait en effet voté pour la solution du «non, c’est non» alors que le National s’était prononcé en faveur de la variant dite «seul un oui est un oui». Le compromis proposé conserve une formulation axée sur le refus tout en y ajoutant explicitement l’état dit de sidération afin de couvrir les situations où une victime serait incapable de réagir. Pas sûr que cela suffise à satisfaire ceux qui tiennent à renverser la symbolique avec l’exigence d’un consentement.