54 ans, Le Vaud, conseiller national depuis 1998.

Depuis son arrivée sous la coupole fédérale, Serge Beck a perdu de sa visibilité cantonale. Parlementaire plutôt discret, il souffre d'un déficit d'image dans le canton, dont il a pourtant été un député durant 12 ans. Agriculteur, il incarne les origines agrariennes du parti. Cette image, et son combat acharné en faveur de l'autonomie communale, font du syndic de Le Vaud un représentant du passé libéral plutôt qu'un candidat idéal pour l'avenir. Et le privent du soutien des milieux économiques. Sans doute compatible avec une union bourgeoise aux côtés de Jean-Claude Mermoud et de Pascal Broulis, Serge Beck risque pourtant d'affaiblir le ticket du centre droit en l'éloignant de l'électorat urbain. Celui-là même qui pourrait faire la différence au soir du second tour en persistant à voter rose, rouge ou vert comme lors des dernières élections communales.