La «session Credit Suisse» risque de se transformer en performance déclamatoire
Politique fédérale
AbonnéL’Assemblée fédérale sera réunie du 11 au 13 avril afin de se prononcer sur plusieurs textes traitant de la débâcle bancaire. Aucune décision tranchante ne devrait être prise durant cette session spéciale, en pleine année électorale

Le choc de la reprise de Credit Suisse (CS) par UBS a d’abord eu un effet bœuf sur des partis politiques en pleine préparation des élections fédérales d’octobre. Dès le 19 mars, soir de l’annonce gouvernementale, il a plu des communiqués indignés. Rapidement, à la demande de l’Assemblée fédérale et parce que la Délégation des finances avait engagé de l’argent public, une session extraordinaire a été organisée. Elle commencera le mardi 11 avril en fin de matinée pour se terminer le jeudi 13 aux mêmes heures. Mais trois semaines après l’annonce, l’élan initial est retombé.