La majeure partie des biens date encore de la Guerre froide. L’infrastructure de combat (comme les positions de barrage ou l’artillerie de forteresse) mais aussi une grande partie des ouvrages logistiques souterrains ne répondent plus à la meance actuelle.
Pour effectuer ses choix, l’armée a pris en compte de nombreux paramètres: frais de location, investissements nécessaires, position stratégique, équilibre entre les régions linguistiques, impacts économiques.
Compensations
Dans le détail, l’armée renoncera aux bases aériennes de Sion, de Buochs (NW) et de Dübendorf (ZH). Une solution spécifique a été choisie pour cette dernière, qui continuera d’accueillir des hélicoptères.
Pour ce qui est de Sion, il n’y aura pas de marche arrière, a dit le conseiller fédéral Ueli Maurer devant la presse. Mais de rappeler que ce départ sera compensé par l’implantation d’une école de recrues.
Les casernes des Vernets (GE), de la Poya (FR), de Lyss (BE), de St-Maurice (VS) et de Moudon (VD) seront aussi fermées. De plus, les places d’armes de Walenstadt (SG), Mels (SG) et St-Luzisteig (GR) seront regroupées en un seul lieu.
L’armée prévoit également de réduire le nombre d’hôpitaux militaires de quatre à un, de fermer le centre d’instruction de Kreuzlingen (TG), de biffer des entrepôts, des infrastructures logistiques souterraines et des places de tir.
L’armée renoncera à quelque 60 hébergements communaux et anciens ouvrages des troupes de protection aérienne, à une dizaine de cantonnements de montagne et à près de quinze camps de troupe dans toute la Suisse.
Dans le courant de l’année prochaine, le DDPS organisera une dernière consultation puis le concept sera définitivement établi par le Conseil fédéral.