Le Sommet des grèves du climat a débuté lundi à Lausanne. Il lance une initiative citoyenne européenne appelée Actions pour l’urgence climatique qui demande à l’UE de se fixer des objectifs plus ambitieux.

La rencontre Smile For Future, à laquelle participe notamment la militante suédoise Greta Thunberg, s’achèvera vendredi par une manifestation à travers la ville. L’initiative devra récolter au moins un million de signatures durant une année.

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L’initiative citoyenne européenne vise quatre buts. Premièrement, l’Union européenne (UE) doit diminuer ses gaz à effet de serre de 80% d’ici 2030 et atteindre la neutralité carbone en 2035. A l’heure actuelle, l’UE veut réduire de ses émissions de 40% d’ici 2030.

Comme deuxième objectif de l’initiative, les auteurs demandent la mise en place d’une taxe carbone aux frontières qui frapperaient les importations. Cela permettrait de mettre l’économie européenne en transformation sur un même niveau que les pays ne respectant pas la limite de 1,5 degré de réchauffement climatique.

Eduquer

Troisièmement, l’Union européenne ne doit signer des traités commerciaux qu’avec les pays qui s’engagent sur la voie de la limite à 1,5 degré. Et enfin, dernier point de l’initiative, il faut que l’UE produise du matériel éducatif gratuit qui non seulement explique l’urgence climatique, mais préconise des solutions.

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Durant la semaine, plus de 450 jeunes grévistes du climat issus de 38 pays sont attendus à Lausanne. Le but du sommet est de définir une stratégie d’action face à la crise climatique. Il faut passer des espoirs aux réalités, expliquent les organisateurs. A leurs yeux, les «systèmes politiques» ont échoué à trouver des réponses à la hauteur des enjeux.

A Lausanne, des assemblées plénières devront parvenir à un consensus sur les valeurs et principes de l’organisation. Concrètement, cela signifie, entre autres, d’établir la planification des manifestations prévues fin septembre à l’occasion du Sommet de l’ONU pour le climat à New York.