A peine décoiffé par les 40 nœuds (environ 70 km/h) auxquels file le navire qu’il commande, l’adjudant-major Marco Pezzotti réajuste son masque de protection sanitaire et désigne un sommet: «Ça, c’est le Pilatus.» Depuis le pont arrière, le gradé tessinois admire le panorama du lac des Quatre-Cantons qui défile pendant que, derrière lui, un large drapeau suisse claque au vent. La navigation de l’engin est faite en cabine par deux soldats en cours de répétition. «Très facile à piloter», apprécie le premier, «beaucoup plus que les anciens modèles», ajoute le second.