EPFL ou EPFZ, expériences différentes et excellence partout
Zurich l'unique
AbonnéIls ont étudié à Lausanne et à Zurich et ont donc des points de comparaison. Instantanés de 3 étudiants qui ont fait le parcours, dans les deux sens: Philipp Weder, Roxane Mérat et Saad Himmi

Les ingénieurs aussi savent que tout n’est pas que chiffres et équations. Mais tout de même. L’EPFZ (ou ETH) est la première université suisse à pointer dans les classements internationaux, la meilleure d’Europe continentale et au 11e rang du classement mondial des universités réalisé par Times Higher Education (THE) en 2022, en hausse de quatre places par rapport à 2021. Avec ses 20 Prix Nobel, ses 500 professeurs, l’EPFZ est un monument élevé à l’intelligence humaine en plus d’être un repère sur la carte zurichoise. L’EPFL aussi est emblématique de l’ingéniosité et de la créativité suisses, en 41e position mondiale du classement THE, et 4e université d’Europe continentale. Face au lac, dans un campus qui n’a cessé de grandir, 12 576 étudiants en 2022 – contre 24 530 à l’EPFZ. Les deux établissements annoncent chacun 120 nationalités dans leurs effectifs; c’est surtout après le bachelor que cela se passe – à Zurich comme à Lausanne, tout est en anglais à partir du master. Pourquoi passe-t-on d’un campus à l’autre? Les spécialités, les enseignants, les laboratoires de recherche, les start-up, le prestige, les promesses… L’atmosphère change aussi, au bord du Léman ou de la Limmat. Trois étudiants ont fait le parcours, dans les deux sens. (LT)