Il est 1 heure du matin alors que je m’accroupis à moitié nu devant un gardien de la Gefängnis Zürich West (GZW, prison de l’ouest de Zurich). Obligatoire pour tout nouvel arrivant, le but de l’opération est limpide: s’assurer que je n’ai rien dissimulé entre mes fesses. «Ok», dit un gardien en me tendant un slip. Je suis «go» pour la suite du processus: un dédale de couloirs aux portes blanches menant jusqu’à la H112. Ma cellule pendant quelques jours.