Il sort du petit cercle des djihadistes les plus lourdement punis du pays. Un radicalisé, surnommé «l’émir de Winterthour», condamné initialement à une peine privative de liberté de 50 mois pour soutien à l’Etat islamique et possession d’images violentes, avait fait appel pour demander son acquittement pur et simple. De son côté, le Ministère public de la Confédération espérait une qualification plus sévère des actes et une sanction encore plus élevée. La décision de deuxième instance, rendue publique ce jour, s’écarte des arguments des deux parties. Une des deux infractions tombe et le prévenu écope de 36 mois de prison, dont la moitié avec sursis. Un recours au Tribunal fédéral est encore possible.