C’est le feuilleton de la rentrée en Suisse alémanique: il n’y a plus d’enseignants. Du moins largement pas assez pour remplir les besoins. A Zurich, à Berne ou en Argovie, les cantons s’apprêtent à un retour en classe chamboulé par l’absence de maîtres et maîtresses d’école, dont les effectifs insuffisants sont remplumés tant bien que mal par la prolongation des horaires des survivants et l’engagement de volontaires. Les besoins sont si pressants que ces derniers sont par endroits engagés sans diplôme, ce qui ne manque pas de faire grincer les dents de certains parents. Comment en est-on arrivé là?