Tourisme
AbonnéPour l’ouverture de la première saison «sans pandémie» depuis 2020, les stations de montagnes anticipent une affluence presque retrouvée. Celle-ci est largement due à la «redécouverte» par les Suisses des beautés de leur pays

Dans un chalet criblé de têtes de bouquetins du marché de Noël de Zurich, le patron de suisse tourisme, Martin Nydegger, ne le cache pas: l’hiver suisse fait face à de nombreux défis. La gestion par la Chine des suites de la pandémie. La pénurie d’électricité. Le franc fort et l’inflation, qui grèvent les moyens des touristes étrangers. Les aléas géopolitiques. Et bien sûr le changement climatique, fossoyeur de l’or blanc. A l’orée de la saison 2022-2023, l’organisation marketing de promotion du pays a cependant le sourire: le coronavirus n’a pas enterré les sports d’hiver, bien au contraire. Les 7300 kilomètres de pistes balisées du pays devraient retrouver une fréquentation quasi semblable à celle de 2019. Avant tout grâce aux Suisses.