Justice
AbonnéDans l’affaire du chef rebelle libérien, le parquet fédéral opère une lecture restrictive s’agissant d’octroyer la qualité de proche d’une victime. Les juges confirment l’analyse et déboutent un neveu et un cousin qui faisaient valoir des liens forts avec les défunts

En vue du procès d’Alieu Kosiah, l’ancien commandant d’une milice rebelle du Liberia installé en Suisse romande depuis longtemps et accusé de crimes de guerre, le Ministère public de la Confédération a fait le ménage dans le dossier en écartant totalement une partie plaignante et partiellement une autre. Dans deux arrêts, rendus publics ce jour, les juges de Bellinzone confirment la décision en soulignant que les liens entre ces deux proches et les victimes des massacres n’étaient pas assez intenses pour justifier leur qualité de lésés.