Matières premières
AbonnéTrois des quatre réacteurs nucléaires en activité en Suisse se fournissent en combustibles issus d’uranium russe. Or les appels au boycott des produits atomiques de ce pays se précisent, et Moscou menace même de stopper leurs exportations

Après le gaz et le pétrole, au tour de l’uranium. Les prix de ce métal essentiel aux centrales nucléaires ont gagné 30% depuis le début de la guerre, une flambée qui traduit des inquiétudes en Europe, aux Etats-Unis et en Suisse. La Russie, ce géant des hydrocarbures, joue aussi un rôle clé dans l’approvisionnement de cet élément.