L’exécution de l’internement dit ordinaire – mesure liberticide par excellence qui permet de maintenir un condamné derrière les barreaux après la fin de sa peine tant qu’il sera considéré comme dangereux – est passée sous la loupe critique de la Commission nationale de prévention de la torture (CNPT). Son rapport, publié ce jeudi, souligne les défauts d’un système qui tend à créer une catégorie d’oubliés du monde carcéral, bien trop souvent laissés sans perspective d’évolution. En résumé, les droits humains sont malmenés pour cette catégorie de détenus.