Fouiller les supports électroniques des requérants d’asile, tels que les téléphones portables ou les ordinateurs, afin de déterminer leur nationalité ou leur itinéraire migratoire. C’est en substance le projet qu’a mis en consultation le Conseil fédéral à la mi-mars et qui émane d’une initiative parlementaire déposée en mars 2017 par l’UDC zurichois Gregor Rutz. Si le texte aboutit, il permettra au Secrétariat d’Etat aux migrations (SEM) de collecter les adresses, les numéros de téléphone, les données de navigation ainsi que les enregistrements visuels et sonores des demandeurs d’asile.