Séismes
AbonnéSi la probabilité qu’un séisme survienne en Valais ou à Bâle est plus grande qu’ailleurs, les risques les plus élevés concernent Genève, Zurich ou Berne notamment. La densité de population et de bâtiments ou la nature du sous-sol de ces villes peuvent expliquer ces différences

Sur les dix plus gros tremblements de terre qu’a connus la Suisse depuis 1295, quatre sont survenus en Valais. Le dernier, d’une magnitude de 5,8 sur l’échelle de Richter, s’est produit le 25 janvier 1946, faisant quatre morts et endommageant plus de 3500 bâtiments. Le canton est la région de notre pays la plus exposée à un séisme. Pourtant, selon un rapport du Service sismologique suisse (SED) publié ce mardi, le Valais ne fait pas partie des cinq régions les plus à risque de Suisse. Il s’agit des villes de Bâle, Genève, Zurich, Lucerne et Berne. Alors, comment l’expliquer? Tout simplement parce qu’il faut différencier risque et aléa sismiques.