Les jeunes de 15 à 24 ans ont été particulièrement touchés par la hausse. Dans cette catégorie, le nombre de chômeurs a progressé de 13,7% sur un mois et de 54,8% sur un an, pour un taux de chômage de 3,9%. Dans la catégorie des chômeurs âgés de 50 à 64 ans, la progression mensuelle reste limitée (+ 0,8%) mais celle annuelle (+45,2%) reste élevée.
Lire aussi: Une aide à deux vitesses pour les indépendants
La crise a également pesé pour les chômeurs de longue durée, qui sont désormais 23’807 personnes, un chiffre en hausse de 74,9% sur un an. En tout, le nombre total de demandeurs d’emploi a progressé 39,7% à 237 215 personnes.
En juin 2020, les réductions de l’horaire de travail ont touché 488 312 personnes, soit 45,2% de moins que le mois précédent. Le nombre d’entreprises ayant eu recours à de telles mesures a diminué de 52,4%, passant à 52 405 unités. L’année précédente à la même époque, le chômage partiel avait sévi dans 84 entreprises, touchant 1507 personnes, rappelle le Seco.
D’après les données provisoires des caisses de chômage, le nombre des personnes qui avaient épuisé leur droit à l’indemnité en juin se montait à 25 personnes. Pendant la durée de validité de l’ordonnance Covid-19 assurance-chômage, tous les ayants droit peuvent percevoir 120 indemnités journalières de plus au maximum.
Les chiffres du chômage au sens du Bureau international du travail, qui prend en compte toutes les personnes actives sans travail, n’ont pas encore été publiés pour les mois de juillet et août et sont encore provisoires pour les trois mois précédents.
Lire également , sur le chômage mondial: Covid-19, sale coup pour l’emploi