Dans ce sens, le Brexit lui fournit un argument utile pour vendre son initiative contre les juges étrangers, intitulée «initiative pour l'autodétermination». D'apparence technique, elle gagnera en popularité dès lors que le Conseil fédéral est prêt, dans ce cadre de cet accord institutionnel, à ce que ce soit la Cour de justice de l'UE qui intervienne en cas de différends entre Berne et Bruxelles. Oskar Freysinger y voit «une adhésion par la bande».
L'initiative de l'UDC a abouti et sera déposée prochainement. Elle pèsera et sur la suite des négociations, et sur le débat interne. «Pour moi, la question migratoire est la principale raison de ce vote en faveur du Brexit, analyse le conseiller national Luzi Stamm (UDC/AG), vice-président de l'Asin. Mais il montre aussi que les Britanniques ne veulent plus accepter toutes les règles de l'UE.»