«Le Temps» contraint d’augmenter ses prix en kiosque

Face à ces réseaux prétendus sociaux, la vraie presse subit des problèmes de rentabilité dans le Monde entier, que ce soit les versions papier ou les numériques.
Les trois principaux quotidiens de la Côte Est des USA (NY Times, Washington Post et Boston Globe) ont réagi de façon intelligente. Se disant, à juste titre, qu'un abonnement bon-marché rapportait plus que pas d'abonnement du tout, ils proposent, pour une durée limitée à six mois, des abonnements numériques à $0,50 par semaine (CHF23/année). À la fin de cette période de six mois, les 65+ qui désirent rester abonnés continuent à bénéficier de ce prix de faveur.
Les quotidiens européens devraient s'inspirer de cette stratégie qui se révèle payante.

Le New York Times a mis en ligne une réplique entièrement digitale de sa version imprimée, "The New York Times replica", qui peut être lue sur tous les supports - Androïd, IOS, tablette, PC (https://nytimes.pressreader.com/), au prix de $20 ($19.99) par mois, soit moins de $240 par an. Si son lectorat de la version imprimée, qui n'est plus vendue qu'en métropole, a baissé de 50% ces dernières années, comme d'ailleurs pour l'ensemble de la presse écrite aux Etats-Unis, en revanche ses versions digitales dépassent les millions d'abonnés et ne cessent de croître.

Comme le suggère votre autre commentateur, pourquoi les journaux européens, à commencer par les nôtres, n'adopteraient-ils pas ce modèle?

Vous expliquez bien que les frais de distribution augmentent à cause des carburants. L'époque de l'énergie abondante et bon marché étant révolue, quelles actions entreprendre pour rendre vos transports (et autres processus) plus durables et résilients ?

En payant fr.s. 3,-- par carte de crédit, on peut lire pendant 24 heures la "Tribune de Genève" ou "24 heures". C'est vraiment pratique lorsqu'on veut absolument lire un ou plusieurs articles. Votre journal n'offre pas cette possibilité et c'est dommage. Avec mes salutations.