La femme accusée de crime djihadiste pourrait répéter ses actes
Justice
AbonnéLors de l’ouverture du procès de la Tessinoise accusée d’avoir attaqué deux femmes dans un grand magasin de Lugano en 2020, celle-ci a déclaré qu’elle répéterait ses actes, mais «de façon plus organisée». Le psychiatre entendu lui diagnostique un retard cognitif et des troubles psychotiques

Le premier jour du procès de la présumée djihadiste du Manor de Lugano a peiné à démarrer. D’abord, l’accusée, une Tessinoise de 29 ans, vêtue d’une longue tunique noire, refusait d’enlever son capuchon. Peu après qu’elle a finalement consenti à se conformer aux règles, son avocat d’office, Me Daniele Iuliucci, a reçu une lettre de menaces sur son téléphone qu’il a partagée avec la cour, présidée par la juge Fiorenza Bergomi.