Procès de la présumée djihadiste: «En Suisse, je ne referais pas de tels actes, mais dans un autre pays, si»
Tessin
AbonnéSelon une expertise psychiatrique entendue aujourd’hui au Tribunal pénal fédéral, aucune structure tessinoise ne possède l’approche multidisciplinaire requise pour prendre en charge cette femme accusée de crimes djihadistes. La prévenue a créé une nouvelle surprise en fin d’audience

Lors du deuxième jour de procès de la présumée djihadiste tessinoise, une deuxième expertise psychiatrique a été entendue. La psychothérapeute Alessandra Canuto a résumé les conclusions de son rapport. Accusée par le Ministère public de la Confédération (MPC) de tentatives répétées d’assassinat et d’avoir violé la loi fédérale qui interdit les groupes Al-Qaida et Etat islamique (EI), la jeune femme de 29 ans avait attaqué avec un couteau deux femmes dans un grand magasin de Lugano. C’était en 2020. Aujourd’hui, elle a écouté impassiblement le diagnostic de l’experte à son sujet.