Theresa May, une grande amie de la Suisse
Royaume-Uni
La nouvelle première ministre britannique apprécie les Alpes et les institutions helvétiques. Et peut-être même la place financière suisse

Theresa May, la future première ministre britannique, adore la Suisse. «Nous avons visité le pays il y a 25 ans […] et sommes retournés régulièrement depuis en marchant dans tous le pays», expliquait-elle au Daily Telegraph en 2007. Dans les Alpes, elle connaît particulièrement l’Oberland bernois et Zermatt. Elle apprécie l’air pur, les paysages spectaculaires et le calme de la Suisse en été.
Le maire de Genève Guillaume Barazzone a rencontré Theresa May il y a un an à Londres, lors d’une réunion de partis conservateurs européens. «Elle m’a dit qu’elle appréciait la Suisse, ses institutions et ses magnifiques paysages», explique-t-il aujourd’hui.
Un mari «discret, mesuré»
A l’époque ministre de l’Intérieur, Theresa May avait demandé au jeune élu quel était le plus important défi pour sa ville. «Je lui ai expliqué le problème de la libre circulation et des relations avec l’Union européenne», raconte Guillaume Barazzone. Mais Theresa May n’a guère laissé transparaître ses propres idées sur le sujet. A l’époque, elle était davantage préoccupée par le terrorisme, menace qu’elle traite au plus haut niveau depuis six ans à la tête du Home Office.
Theresa May, qui a travaillé à la Banque d’Angleterre, était aussi très consciente de l’importance de la place financière suisse, selon Guillaume Barazzone. Il faut dire que son mari Philip May travaille dans la finance, chez Capital International, un gestionnaire institutionnel américain implanté aussi à Genève et à Zurich. Il s’occupe du service aux clients. C’est «quelqu’un de très bien, discret, mesuré», dit de lui un financier genevois qui le connaît.
Selon le Financial Times, il partage la passion de sa femme pour les promenades dans les Alpes ainsi qu’un intérêt pour la gastronomie.
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