Premier constat, Roland Bonzon gagnera 45000 francs de moins que Stéphanie Fontugne, la précédente directrice. «Le candidat a fait une proposition de salaire qui a été admise, je ne crois pas que le gouvernement aurait été disposé à aller au-delà», explique Patrice Plojoux, le président du Conseil d'administration des TPG.
Limite autorisée dépassée
La somme dépasse pourtant le montant maximal des salaires autorisés à l'Etat, soit 240 000 francs, que les régies publiques sont tenues de respecter. «Le Conseil d'Etat nous a permis d'outrepasser cette limite, pour autant que cela soit justifié. Et sur le marché, pour un tel poste, les candidats demandent jusqu'à 450000 francs», souligne Patrice Plojoux.
Pour nommer leur nouveau directeur, les TPG ont fait appel aux services du cabinet de recrutement Alexander Hughes. Un mandat dont Patrice Plojoux ignore le coût: «Je n'ai pas encore reçu la facture de leurs honoraires.» Celle-ci devrait cependant osciller entre 80000 et 100000 francs. Une dépense parfaitement justifiée selon Patrice Plojoux: «Nous avons maintenant la certitude d'avoir choisi la bonne personne, cela nous aurait coûté beaucoup plus cher de nous tromper.» Concernant le retrait inattendu de la dernière candidate restée en lice face à Roland Bonzon, elle-même externe aux TPG, Patrice Plojoux se contente d'assurer que la procédure de sélection a été suivie rigoureusement.