Pas de passeport ukrainien, pas de permis S. Dans les grandes lignes, c’est la politique du SEM (Secrétariat d’Etat aux migrations) face à l’afflux de réfugiés fuyant la guerre en Ukraine. Sur les 34 000 personnes qui ont obtenu le statut de protection en Suisse depuis le début du conflit, 98% sont de nationalité ukrainienne. «Les 2% restants sont principalement originaires de Russie, de Biélorussie, de Moldavie ou de Géorgie. Quelques personnes viennent également du continent africain», détaille le SEM.