Les «Avocat·e·s pour le climat» débarquent. Formée d’une dizaine de maîtres alarmés par les rapports du GIEC, l’association présentée ce vendredi à Lausanne retrousse ses manches (de robe) et fourbit ses écritures juridiques. Fini d’attendre, les avocats passent à l’attaque. Le but n’est en effet plus seulement de représenter ceux qui font l’objet d’une plainte mais de «porter activement le climat devant les tribunaux suisses». Dans l’objectif, les manquements du privé comme du public – des fonds de placement «green» qui ne le sont pas vraiment aux engagements écologiques non tenus par le Conseil fédéral. L’association croit en la capacité du pouvoir judiciaire de «concrétiser le droit à un environnement propre, sain et durable». Et tant pis s’il faut monter jusqu’à la CEDH pour l’obtenir.