Management
AbonnéDes employés du Centre international de Genève pour le déminage humanitaire (GICHD) ont appelé leur conseil de fondation à l'aide. Ils dénoncent un climat de travail délétère poussant nombre d'entre eux au burn-out ou au départ

La crise couve au Centre international de Genève pour le déminage humanitaire (GICHD). Dans un courrier anonyme adressé à leur conseil de fondation et que nous nous sommes procuré, d’anciens et actuels employés dénoncent des dysfonctionnements au sein de l’ONG: «Mauvaise gestion, abus d’autorité, manque de transparence et harcèlement». La lettre, envoyée à une vingtaine de missions permanentes siégeant au conseil ainsi qu’au Département fédéral de la défense (DDPS), déplore une absence de dialogue constructif malgré plusieurs tentatives d’alerte ces dernières années. Des recommandations ont été émises par l’Office cantonal de l’inspection et des relations du travail (Ocirt) à la suite d’une investigation. «A échéance trop lointaine», clament des employés. La direction de l’ONG dénonce une vision qui ne correspond pas à la réalité.