Justice
AbonnéLe Ministère public estime que quatre prévenus ont commis des fautes ayant causé le drame, mais laisse le cas du responsable sécurité incendie de l’Hospice général à l’appréciation du tribunal. Récit d’audience

Un enchaînement de comportements inappropriés, de panique et de fatalité. A l’heure de son réquisitoire dans l’affaire de l’incendie des Tattes, la première procureure Anne-Laure Huber a d’emblée exclu toute explication simple à cette scène de chaos qui fera un mort et de nombreux blessés. «Il y a des procès qui sont destinés à décevoir», souligne l’accusation tout en se refusant à faire porter aux cinq prévenus tout le poids de cette tragédie.