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Un Suisse candidat à une coprésidence du GIEC

Le climatologue Thomas Stocker est déjà membre du Groupe d'experts sur le climat.

Le climatologue Thomas Stocker, professeur à l'Université de Berne, est candidat à la coprésidence du groupe de travail consacré aux aspects scientifiques du Groupe d'experts sur le climat (GIEC). Un goupe de scientifiques qui a célébré hier ses 20 ans d'existence à Genève, où il est basé. Le GIEC a été fondé en 1988 par l'Organisation météorologique mondiale (OMM) et le Programme des Nations unies pour l'environnement (Pnue), et avalisé par l'Assemblée générale de l'ONU la même année.

Cette journée anniversaire, qui s'est déroulée au Bâtiment des forces motrices à Genève en présence du secrétaire général de l'ONU Ban Ki-moon et de Moritz Leuenberger, chef du Département fédéral de l'environnement, des transports et de l'énergie (DETEC), a été l'occasion de plaidoyers pour la réduction des émissions de CO2. «Nous avons tout à y gagner», a affirmé Moritz Leuenberger, qui a annoncé le soutien de la Suisse à la candidature du professeur Thomas Stocker.

Ban Ki-Moon espère pour sa part que la prochaine administration américaine s'investira davantage pour pallier les changements climatiques, a-t-il déclaré hier. «J'attends que le futur président des Etats-Unis, s'implique davantage en tant que première économie mondiale et premier pays producteur de gaz à effet de serre», a déclaré le secrétaire général de l'ONU.

Pas nuisible à l'économie

Réduire nos émissions de CO2 n'est pas nuisible à l'économie, «bien au contraire, car de nouvelles technologies prennent leur essor, se vendent et s'exportent», a affirmé Moritz Leuenberger. La dépendance aux énergies fossiles diminue, les entreprises réduisent leurs coûts, a-t-il ajouté.

Le chef du DETEC a salué «les informations fiables, objectives, venant de sources les plus indépendantes possibles» fournies par le GIEC, un réseau de près d'un millier de scientifiques.