Le 29 novembre, «Le Temps» révélait que Yannick Buttet (PDC/VS) était visé par une plainte pénale en Valais, après avoir été interpellé dans le jardin d’une femme avec laquelle il avait entretenu une affaire extraconjugale. Plusieurs élues et journalistes ont également évoqué un comportement inapproprié du conseiller national à Berne, et de certains de ses collègues.

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Le Ministère public valaisan condamne l’ancien conseiller national PDC Yannick Buttet à 30 jours-amendes, avec sursis pendant deux ans. L’information donnée par Le Matin a été confirmée jeudi à Keystone-ATS par Jean-Pierre Greter, procureur général adjoint. L’ordonnance pénale prononcée par le Ministère public retient la contrainte et l’appropriation illégitime, en lien notamment avec la rédaction de nombreux messages quotidiens durant des mois et la détention de la clé de l’appartement de la plaignante.

Délai pour s’opposer

La sanction porte sur 30 jours-amendes à 220 francs. Yannick Buttet, qui a repris sa fonction de président de la commune de Collombey-Muraz (VS) le 1er février, après un arrêt maladie de deux mois, dispose de dix jours pour s’opposer à l’ordonnance pénale prononcée cette semaine, tout comme la plaignante.

L’affaire Buttet remonte à l’automne dernier quand avait été révélée dans la presse l’interpellation de l’ancien conseiller national dans le jardin d’une femme, avec laquelle il avait entretenu une relation extraconjugale. Accusé ensuite de harcèlement sexuel par d’autres femmes, Yannick Buttet, 41 ans, avait annoncé sa démission du Conseil national le 17 décembre.

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Le politicien valaisan a abandonné aussi sa fonction de vice-président du PDC sur le plan suisse. Il a été remplacé au printemps par le ministre jurassien Charles Juillard. A Berne, au Conseil national, le siège de Yannick Buttet est désormais occupé par Benjamin Roduit.