«Saint-Gingolph est un emblème de solidarité transfrontalière»
Le village franco-suisse célèbre mardi le 75e anniversaire des tragiques événements de juillet 1944. La maire Géraldine Pflieger s’exprime sur cet acte de mémoire et ses prolongements actuels
Dans la nuit du 22 au 23 juillet 1944, on a vu Saint-Gingolph brûler. Dans une opération répressive après une vaine tentative des partisans de libérer ce village à cheval sur la frontière franco-suisse, l’occupant allemand a fait fusiller six habitants et mis le feu à 80 maisons. La majeure partie de la population avait heureusement pu trouver asile côté valaisan.
La localité célèbre mardi le 75e anniversaire de ce drame. Géraldine Pflieger, élue maire de Saint-Gingolph en 2014 (sans étiquette), prononcera l’allocution de circonstance. Docteure de l’Ecole nationale des ponts et chaussées, cette mère de famille de 42 ans dirige également depuis deux ans l’Institut des sciences de l’environnement de l’Université de Genève.