Un loup de 6 ans. La semaine dernière, l’Etat du Valais a avoué avoir tiré, en mars dernier, un prédateur qu’il n’aurait pas dû abattre. Lors de la régulation d’une meute – en l’occurrence celle du Val d’Hérens qui avait tué 11 moutons en situation protégée en moins de quatre mois –, l’objectif est de prélever des louveteaux. Le Valais avait obtenu de la Confédération le droit d’en tirer deux. Si les gardes-faune ont bien tué deux canidés, l’un d’eux ne faisait pas partie de la meute. Et le second était une jeune louve portante. Alors, juridiquement, le canton risque-t-il d’être sanctionné?