Valais
AbonnéLa restauration de la basilique, qui surplombe la ville de Sion, arrive à son terme. Après trente-cinq années de travaux. Reportage au cœur de l’édifice

Dans le langage courant, on la considère comme un château. Pourtant, Valère est un lieu de culte. Une basilique, même, depuis que le pape Jean Paul II en a décidé ainsi en 1984. Trônant fièrement au centre de la vallée du Rhône, au côté des ruines du château de Tourbillon – ravagé par un incendie en 1788 –, le bourg fortifié de Valère donne à la ville de Sion son relief si particulier, reconnaissable loin à la ronde. Débarrassée, depuis plus d’une année, des échafaudages qui l’entouraient, quasiment sans interruption, depuis près de trente-cinq ans, l’église a retrouvé ses véritables contours. Signe que la restauration de l’édifice, démarrée en 1987, est sur le point de se terminer.