Santé
AbonnéS’il est vrai que la variole du singe touche principalement les hommes ayant des relations sexuelles avec d’autres hommes, elle ne leur est pas exclusive. Dressant un parallèle avec l’émergence du sida dans les années 1980, l’association Pink Cross appelle «à ne pas répéter les erreurs du passé»

Indifférente au nom qu’on lui donne, la variole du singe (ou «orthopoxvirose simienne») continue sa marche épidémique dans les pays occidentaux. Au 12 juillet, l’Organisation mondiale de la santé (OMS) recensait plus de 10 000 contaminations dans le monde, dont 165 en Suisse. Parmi ces milliers de cas, pas besoin de sortir la loupe pour voir une nette tendance se dégager: la grande majorité d’entre eux concernent des hommes ayant des relations sexuelles avec des hommes (HSH). Une surreprésentation qui a largement ouvert la porte aux amalgames et aux injures homophobes sur les réseaux sociaux.