La trajectoire d’Amir Mohammad Attaii, jeune réfugié d’origine afghane, est inspirante, exemplaire. Elle apporte une nuance bienvenue après les tragédies qui ont endeuillé deux foyers genevois de requérants d’asile en décembre et janvier. Oui, les réfugiés qui arrivent chez nous méritent qu’on examine attentivement leur cas. Oui, il importe de commencer par leur faire confiance. Et oui, il vaut la peine de leur donner leur chance. Tout le contraire de ce qui s’est passé pour Alireza, le jeune Afghan de 18 ans qui s’est suicidé le 1er décembre après avoir appris son renvoi vers la Grèce.