Chef des grands travaux, Pascal Broulis vante le modèle d’affaires de l’opération, suscitée par les besoins de l’Académie internationale des sciences et techniques du sport, l’AISTS, qui forme les cadres des fédérations sportives. Pour un total de près de 29 millions de francs, le canton a contribué à hauteur de 15,5 millions, le reste étant amené par les copropriétaires.
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L’école hôtelière des organisations sportives
Associée aux universités lémaniques ainsi qu’à l’Ecole hôtelière, l’AISTS délivre un «master of advanced studies» en gestion du sport. Elle possède désormais un siège, ainsi qu’un auditoire de 210 places. Celui-ci sera aussi utilisé par les étudiants de l’université, laquelle place dans la nouvelle enceinte son Institut des sciences du sport, qui compte 600 étudiants, et qui assure à la fois la formation des futurs profs de gym et la recherche.
Dessiné par le bureau Karamuk * Kuo, le bâtiment accueille en outre la Fédération internationale du sport universitaire, déplacée de Bruxelles à Lausanne. Elle emploie une quarantaine de personnes. A la tête de la Formation, Cesla Amarelle insiste sur le fait que le sport représente un «acteur très dynamique du canton»; son collègue Philippe Leuba fournit les chiffres: 57 fédérations en terre vaudoise, soit plus de 1700 emplois.
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Une carte à jouer pour l’université
Le campus ne vise pas à accueillir des fédérations sportives, mais il veut jouer sa carte au moyen du pôle que l’université a créé il y a une quinzaine d’années, souligne la rectrice Nouria Hernandez. Pour la haute école, outre ses activités de recherche menées notamment avec le CHUV, le fait d’avoir sur son site la pépinière des cadres des structures sportives ainsi que la principale organisation d’olympiades académiques mondiales constitue un atout.
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