Sans surprise, Omer passera de longues années en prison pour avoir poignardé à mort un jeune Portugais attablé dans un kebab de Morges dans l’idée, disait-il lui-même assez confusément, de plaire à Dieu, de venger l’Etat islamique et de punir la Suisse. Reconnu coupable d’assassinat et d’une série d’autres infractions teintées de djihadisme ou de pure violence, le radicalisé turco-suisse est condamné à une peine privative de liberté de 20 ans, supérieure aux 18 ans requis par le procureur fédéral Yves Nicolet.