Justice
AbonnéUn ancien surveillant est jugé à Nyon pour avoir abusé de deux détenues de La Tuilière. Le quinquagénaire, qui officiait aussi comme chef de cuisine au sein de l’établissement, évoque surtout des échanges de caresses et conteste toute contrainte ou emprise sur des femmes en situation de vulnérabilité

C’est un peu le sommet de l’abus de pouvoir. Un gardien de prison qui profite de son autorité et du contexte carcéral pour imposer des actes sexuels à des détenues. Et c’est justement ce qui est reproché à B., ancien agent de détention, jugé depuis mardi à Nyon pour avoir infligé cette violence à deux ressortissantes brésiliennes enfermées dans l’établissement vaudois de La Tuilière. Le quinquagénaire évoque de simples «échanges de caresses» tout en affirmant «qu’il n’y a jamais eu de contrainte, d’emprise, de chantage, ni de promesse». Les plaignantes, rentrées au pays, ne sont pas là pour le contredire. Leurs avocats s’en chargeront.