Emmenée par les enseignants et leurs syndicats, la fonction publique vaudoise multiplie en ce début d’année les actions pour demander une meilleure indexation, dénonçant l’intransigeance de la nouvelle majorité de droite du Conseil d’Etat. En toute logique, le Parti socialiste vaudois apporte un large soutien à ces revendications. Mais en aparté, de nombreux camarades ne cachent pas une certaine amertume envers un monde enseignant qu’ils accusent d’avoir, il y a une année, lâché leur conseillère d’Etat, Cesla Amarelle. «Les syndicats ont joué un rôle évident dans sa non-réélection, précipitant le basculement du gouvernement, et aujourd’hui ils viennent se plaindre qu’il est difficile de négocier avec la droite, grince un élu du parti à la rose. C’est un peu facile.»