A Lausanne, la gauche reste la plus forte mais paie sa division. Aux dernières élections, en 2016, elle avait placé ses six candidats au premier tour, un tour de force commenté loin à la ronde. Cette année, personne ne passe. La faute aux Verts, alléchés par leurs résultats aux fédérales en 2019, et leur fameuse vague verte qu'ils se voyaient déjà réitérer. «On ne peut leur en vouloir, personnellement j'aurais fait pareil», glisse le président des socialistes lausannois Denis Corboz.