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A l’école, les élèves perçoivent l’apprentissage comme une voie de garage

Juste avant la fin de l’année scolaire, nous nous sommes rendus dans deux classes vaudoises de dixième année scolaire, pour essayer de comprendre le rapport qu’ont les élèves avec l’apprentissage. Le constat est sans appel

A Begnins, les élèves de VP ont l'impression d'être sans arrêt poussés au gymnase. (Eddy Mottaz pour Le Temps) — © Eddy Mottaz pour Le Temps
A Begnins, les élèves de VP ont l'impression d'être sans arrêt poussés au gymnase. (Eddy Mottaz pour Le Temps) — © Eddy Mottaz pour Le Temps

Devenir professeur ou menuisier, ébéniste ou vétérinaire, mécanicien ou journaliste… C’est la question que tout enfant s’est posée à un moment de sa scolarité. Souvent, c’est aux alentours de 14 ou 15 ans que ce choix cornélien surgit pour les écoliers qui s’apprêtent à quitter les bancs de la formation obligatoire. En Suisse, un dilemme de taille s’ouvre à eux. Faut-il faire un apprentissage ou le gymnase? Pas facile de se décider, surtout quand les préjugés de l’entourage prennent le dessus.

A l’aube des grandes vacances d’été, l’Etablissement primaire et secondaire L’Esplanade de Begnins, sur la côte vaudoise, nous a accueillis le temps d’une matinée pour visiter une classe de VP (voie prégymnasiale) et une de VG (voie générale). Le but de notre présence est de comprendre comment les élèves de dixième année perçoivent la rivalité entre la formation professionnelle et les parcours académiques.

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