Cet article fait partie d’une enquête de notre partenaire Heidi.news: «Racisme en Suisse, un flagrant déni». Un travail réalisé avec le soutien de l’association GVA2.

En ce jeudi soir, l’austère hôtel de police de Lausanne est presque désert. Les lumières s’éteignent, l’entrée du bâtiment est verrouillée, les derniers agents quittent l’imposant bâtiment. Pendant ce temps, au dernier étage de l’édifice, une grande salle balayée de néons blafards prend vie. Dedans, cristallisée en une cinquantaine de personnes, se trouve toute la diversité du canton. Kurdistan, Portugal, Italie, Erythrée, Afghanistan, Albanie, Turquie: des représentants d’une douzaine de communautés étrangères se sont donné rendez-vous pour un date particulier avec des membres des polices vaudoises.