Une infraction doit-elle être admise, lorsqu’il s’agit d’une expression politique? C’est l’une des questions qui ont animé une salle bien remplie, lundi à Montbenon, devant le Tribunal de police de l’arrondissement de Lausanne, lors du dernier épisode d’une série de procès climatiques. Il voit défiler treize prévenus dans une salle de Montbenon, accusés par le Ministère public d’«empêchement d’accomplir un acte officiel et contravention à la loi vaudoise sur les contraventions».