Le Parti socialiste vaudois est groggy. Les militants oscillent entre incompréhension et rage. Ils n’étaient plus habitués à de telles soirées électorales chagrin. Comment le PSV a-t-il pu échouer lors d’une élection qu’il ne pouvait pas perdre et se faire arracher son troisième siège au Conseil d’Etat par une novice en politique? Campagne de premier tour ratée, appareil de parti désorganisé, excès de confiance, vote sanction… Les raisons sont multiples pour expliquer que la formidable machine à gagner se soit grippée, laissant sur le carreau la ministre Cesla Amarelle. L’échec est violent. Il annonce un changement d’ère.