En 2019, lors des dernières élections fédérales, Ada Marra avait été candidate aux côtés de la verte Adèle Thorens pour le Conseil des Etats. Contrairement à sa colistière – qui a également annoncé son retrait l’an prochain – elle avait manqué l’élection face au PLR Olivier Français. «C’était une campagne compliquée et difficile. Ce qui a été dur n’a pas été la défaite face au peuple, mais les confrontations au sein du parti», confie-t-elle au quotidien vaudois.
Trop de débats stériles
A l’heure de faire le bilan sur son action au parlement, Ada Marra se dit fière d’avoir fait aboutir devant les urnes la naturalisation facilitée pour la 3e génération. Elle déclare aussi avoir «adoré» participer à la fin du secret bancaire en 2015. Un regret peut-être, celui d’avoir trop cédé, au début de sa carrière bernoise, aux sollicitations de médias voulant souvent l'opposer à Oskar Freysinger sur la question de l'asile: «J’ai mis trop longtemps à comprendre que ces débats servaient les médias et le type de communication de l’époque mais qu’ils ne faisaient pas avancer les choses.»
Ada Marra évoque également le mouvement #MeToo et la libération de la parole des femmes, notant que lorsqu'elle est entrée au National, «le parlement était encore un monde d’hommes et de mains baladeuses». Quant à ses plans pour la suite, la socialiste ne dévoile rien, même si elle dit avoir «une ou deux idées».
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