Voici pourquoi, selon le Conseil d'Etat vaudois, le dossier Valérie Dittli est clos
Domicile fiscal
AbonnéCritiquée pour avoir été jusqu’ici taxée à Zoug, son canton d’origine, la ministre des Finances vaudoise a respecté les règles légales en matière de domiciliation fiscale, conclut l’expertise indépendante. Son jeune âge a été déterminant dans l’appréciation

Fiscalement, sous l’angle du droit, Valérie Dittli n’a rien à se reprocher. C’est en résumé l’avis de l’expert indépendant, Daniel Schafer, mandaté par le Conseil d'Etat vaudois pour faire la lumière sur la situation fiscale de la conseillère d’Etat, jamais encore taxée dans le canton dont elle gère aujourd’hui les finances. L’avocat genevois a ainsi conclu que la ministre «a agi dans le respect des règles légales et jurisprudentielles en vigueur s’agissant de sa domiciliation comme de son assujettissement à l’impôt», selon les termes utilisés dans le communiqué de presse du gouvernement. Ce dernier salue une expertise qui «répond de manière claire aux questions posées» et qui lui permet de clore le dossier, même s’il doit encore répondre à plusieurs interpellations de députés du Grand Conseil.