Roger Nordmann a annoncé ce jeudi matin sur Twitter qu’il briguait la succession du Schwyzois Andy Tschümperli.

Andy Tschümperli n’a pas été réélu le 18 octobre. A cause de cet échec imprévu, le groupe parlementaire socialiste doit désigner un nouveau chef de groupe dans quinze jours.

Un Bâlois, une Saint-Galloise et un Vaudois

Trois candidats sont ainsi sur les rangs: le Bâlois Beat Jans, la Saint-Galloise Barbara Gysi et le Vaudois Roger Nordmann. Comme le président du parti, Christian Levrat, est romand, le fait de l’être également risque de constituer un handicap pour ce dernier. «La présidence du groupe est une fonction nationale. Il n’y a pas lieu de faire du régionalisme. Je peux faire un débat à Arena en allemand et je m’exprime aussi en italien. Il n’y a que le romanche que je ne maîtrise pas», énumère-t-il.

Une législature à venir «difficile»

Il occupe déjà la fonction de vice-président du groupe et pense être bien armé pour accéder au rang supérieur. «La législature s’annonce difficile. Il faut quelqu’un d’expérimenté à la tête du groupe. Ma position au sein du parti est assez médiane. Mes positions sont claires et j’ai la capacité de construire des ponts», argumente-t-il.

Face à lui, Barbara Gysi a l’avantage d’être une femme, mais ses positions se situent clairement sur l’aile gauche du parti. Quant à Beat Jans, il est un modéré et s’exprime bien en français. Le choix que fera le groupe socialiste est ainsi très ouvert.