Valais
AbonnéPrès de trois ans après le départ fracassant de Joël Rossier, alors chef du Service valaisan de l’environnement, un rapport de l’Inspection cantonale des finances lui donne raison sur de nombreux points. Pour le ministre Franz Ruppen, ce document doit permettre d’aller de l’avant

La critique est sévère. Dans son rapport final, lié à l’affaire Rossier et dévoilé publiquement ce jeudi, l’Inspection cantonale des finances n’y va pas de main morte. En juin 2019, l’ancien chef du Service cantonal de l’environnement, Joël Rossier, claquait la porte, en remettant, en parallèle, des milliers de documents aux instances de surveillance de l’Etat du Valais. En agissant de la sorte, il souhaitait dénoncer des dysfonctionnements au sein du Département de la mobilité, du territoire et de l’environnement (DMTE), alors dirigé par le démocrate-chrétien Jacques Melly. Près de trois ans plus tard, force est de constater que l’ancien fonctionnaire avait raison sur de nombreux points.